- Sur cette page
- Bacchanales ! : Ivresse des arts au XIXe siècle - Collectif
- Pourquoi boit-on du vin? - Fabrizio Bucella
- Le vin et la musique: Accords et désaccords - Florence Gétreau
- Vigne et vin magiques et éternels - Norbert Latruffe
- Vin : Métiers d'art et art de vivre - Hélène Farnault
- Les femmes et l'amour du vin - Ségolène
Lefèvre
- Le vin et moi - Jacques Dupont
- Ma vie en vin - Pierre Perret
- L'amour du vin - Jean-Robert Pitte
- Marche à pied... de vigne - Jean-Pierre Xiradakis
- Le Vin, entre nature et culture - Azélina Jaboulet-Vercherre
- Agenda perpétuel du vigneron - Ghislaine Dodet
- Dictionnaire amoureux du vin - Bernard Pivot
- Des hommes, des vins et des émotions - Nicolas de Rabaudy
- Le petit roman du vin - Christian Millau
- Le vin et l'Amour - Philippe Brenot
- Le vin sur le divan - Céline Simonnet-Toussaint
- Petite philosophie de l'amateur de vin - Thierry
Tahon
- Slow Food - Carlo Petrini
- Le Vin en fêtes - Marc Lagrange
- Du Vin - Claude Fischler
- Autres livres....
« Bacchanales ! : Ivresse des arts au XIXe siècle » de Collectif
Editions Presses Universitaires de Bordeaux 2019, broché 135 p, 29,00 €
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Présentation de l'éditeur : Au cours d'un XIXe siècle fortement marqué par la porosité des relations entre les arts, le thème dionysiaque est un témoignage efficace des correspondances constantes entre champs artistiques. La bacchanale pénètre en particulier les mythologies voisines qui s'élaborent autour de l'Orient ou de l'Italie. Elle émerge dans un univers idyllique qui célèbre le retour à l'âge d'or, le culte de la fête champêtre et de la pastorale mais qui possède aussi un versant diabolique, dans les scènes de sabbat, de festin ou d'orgie des corps en tumulte. La bacchante côtoie de près l'image de la danseuse, de Salomé, en un mot, de la femme fatale. Simple prétexte iconographique souvent, occasion de dénonciation des tares d'une société bridée parfois, la figure de la bacchante n'a pas fini de livrer ses mystères. Protagoniste d'une mythologie particulière et secrète, ses travestissements sont en partie dévoilés dans les pages qui suivent. L'analogie de la bacchante et de la danseuse, particulièrement heureuse, révèle également le domaine où le dionysiaque trouve son parfait accomplissement à l'époque de la modernité : la danse. Cette publication cherche à nourrir les réflexions des chercheurs qui s'intéressent au champ du dionysiaque et à sa réception à travers les siècles, mais s'adresse également à ceux et celles qui souhaitent regarder la création dix-neuviémiste sous un nouveau jour. Contournant et détournant les mouvements, les courants et les catégories historiographiques traditionnelles, c'est à travers le prisme d'une inspiration commune, puisée dans les poétiques du vin, de l'extase et de la danse, que l'ivresse des arts du XIXe siècle est explorée. |
« Pourquoi boit-on du vin? » de Fabrizio Bucella
Editions Dunod 2019, broché 272 p, 18,90 €
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« Pourquoi boit-on du vin?
Une enquête insolite et palpitante du Pr. Fabrizio Bucella »
Présentation de l'éditeur : Pourquoi boit-on du vin ? On serait tenté de répondre « parce que c'est bon », ou « parce que ça enivre »… Mais encore ? Existe-t-il une explication plus fondamentale ou rationnelle à notre attirance vers cette boisson fermentée ?
Le professeur Fabrizio Bucella, sommelier et directeur de l'école d'œnologie Inter Wine & Dine, mène l'enquête. Tel un inspecteur minutieux, il est parti à la recherche d'indices sur d'anciens sites archéologiques, dans les paroles des célèbres philosophes et jusque dans les comptes rendus des concours de dégustation de notre époque. Implication, complicité, moralité… à travers l'histoire et la science, il élucide pour nous le mystère des liens profonds entre l'homme et le vin.
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« Le vin et la musique: Accords et désaccords » de Florence Gétreau
Editions Gallimard 2018, broché 144 p, 29,00 €
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Présentation de l'éditeur : Bacchus est le dieu de l'ivresse, des plaisirs sensuels, de la fertilité comme de l'inspiration. Son cortège est animé par des satyres et des ménades dont les activités sont associées à la danse, à l'amour et la musique. L'allégorie de la musique est elle aussi fréquemment associée à l'amour, à la sensualité et au vin. Depuis l'Antiquité, cette double inspiration mythique et symbolique est au coeur d'innombrables oeuvres plastiques et visuelles, mais aussi d'objets utilitaires au décor festif, d'oeuvres musicales ou chorégraphiques et d'instruments de musique. A toutes les époques, la fête, le banquet et la taverne ont associé le vin et la musique dans tous les milieux, qu'ils soient princiers, bourgeois ou populaires. Des grands décors de palais à la peinture de cabinet ou à l'imagerie, des ballets de cour à l'opéra, des chansons à boire aux airs à danser, les évocations du vin et de la musique sont omniprésentes sous des formes renouvelées de la Renaissance à la fin du XIXe siècle.
A travers une centaine d'objets et d'oeuvres d'art, musicales et littéraires, le présent ouvrage aborde des thématiques tantôt mythiques ou historiques, tantôt profanes, tantôt épicuriennes ou élégiaques, souvent sociales et parfois moralisantes. Les recueils de chansons imprimés, les livrets de ballets et d'opéras, leurs projets de décors et de costumes ainsi que leurs accessoires de scène, les manuscrits musicaux préparés pour la bibliothèque du roi ou recueillis par des amateurs passionnés font écho aux oeuvres visuelles comme aux objets dans toute leur variété et montrent l'expression multiple de cette rencontre entre le vin et la musique dans la civilisation occidentale. |
« Vigne et vin magiques et éternels » de Norbert Latruffe
Editions L'Harmattan 2018, broché 296 p, 31,00 €
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Titre complet :
Vigne et vin magiques et éternels :
Nouveaux regards sur l'histoire, la science et la culture
Présentation de l'éditeur :
Il ne s'agit pas ici d'un traité d'oenologie, ni de viticulture, mais d'un ouvrage sur la science du vin et ses aboutissants. Il veut convaincre que "la vigne et le vin sont magiques et éternels" auprès de pubics tels que : les adeptes du vin, les personnes curieuses de mieux comprendre la place du vin dans la société, les scientifiques en leur apportant des éléments de dissémination de la sciences du vin ou les jeunes en leur montrant comment déguster le vin. |
« Vin : Métiers d'art et art de vivre » de Hélène Farnault
Editions Glénat 2017, relié 288 p, 49,00 €
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Présentation de l'éditeur :
Quand le vin inspire artistes et artisans d'art, leurs créations offrent aux grands crus, cognacs et autres champagnes les plus précieux des contenants et des écrins d'exception. Un livre pour les amoureux du beau, de l'excellence et des plaisirs de la table.
Si le vin est un art, l'expression d'un terroir et d'une civilisation, il mérite et suscite des objets à son image.
Tonneaux et bouchons enrichissent le vin.
Tire-bouchons et seaux à glace inaugurent sa dégustation.
Carafes et verres le magnifient.
Coffres, malles et étiquettes lui rendent gloire...
Tous ces objets mettent en valeur une multitude de matériaux et témoignent de savoir-faire exceptionnels.
Le bois, l'or, l'argent, le damas, le verre, le cristal, le cuir, l'ivoire, la paille... sont ainsi travaillés par des artistes et des artisans d'art dont les uvres portent le vin au niveau d'un art de vivre. |
« Le vin et moi » de Jacques Dupont
Editions Stock 2016, broché 208 p, 18,00 €
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Présentation de l'éditeur :
« Le vin sans défaut sur le plan analytique existe, on le rencontre plus souvent que Dieu, mais comme ce dernier, cela ne veut pas dire qu'il soit bon. Le parfait ne signifie pas sublime. Un léger strabisme vinicole peut transformer un agréable en nectar. Un vin lisse peut se révéler ennuyeux, tandis qu'une petite remontée tannique en nale, une légère bosse sur la piste des rondeurs, une pointe d'agressivité en quart de finale, une torsion imprévue de dernière minute et voilà la bouche du buveur surprise et satisfaite, prête à envoyer une demande expresse de récidive au service en charge du lever de coude. » |
« Ma vie en vin » de Pierre Perret
Editions Le Cherche Midi 2016, relié 296 p, 25,00 €
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Présentation de l'éditeur :
Tout le monde connaît la passion de Pierre Perret pour le vin. Du petit vin du matin qui accompagne les parties de pêche au grand cru exceptionnel, il nous offre pour la première fois le récit de ce long compagnonnage à travers des souvenirs plus réjouissants les uns que les autres.
Il évoque ici pêle-mêle la découverte du vin dans son enfance, ses souvenirs de bouteilles dégustées avec Lino Ventura, Jean Carmet, Michel Audiard, Charles Aznavour, Bernard Pivot, Michel Simon ou Serge Gainsbourg. Les grands noms du vin et de la gastronomie sont aussi présents à travers des évocations aussi amicales que gourmandes. De la difficulté de trouver un tire-bouchon dans l'île de Java au commerce de grands crus français dans une modeste épicerie chinoise de New York, les anecdotes hautes en couleur y abondent, dans le style inimitable de l'auteur.
À consommer sans modération. |
« L'amour du vin » de Jean-Robert Pitte
Editions CNRS 2013/2016, broché 172 p, 8 €
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Nouvelle édition.
Présentation de l'éditeur :
Un sage chambertin qui évoque un sous-bois de feuillus un soir d'automne,
un bandol qui nous fait sentir la garrigue chauffée sous le soleil du
Midi, un muscadet qui nous rappelle le corps frais et iodée d'une femme
parfaite. Il est peu de matière, d'aliment qui suscite un tel émerveillement,
une telle passion et qui présente un tel ancrage dans notre société.
Le vin fait partie de notre histoire, de notre civilisation et de notre culture.
Face à la montée de la prohibition qui privilégie le principe
de précaution plutôt que l'apprentissage d'une consommation responsable,
il paraissait indispensable de revenir sur notre relation complexe et paradoxal
au vin, sur ses origines, ses liens avec la religion, la santé, l'éducation.
Et sur sa contribution éclatante au rayonnement de la France dans le monde.
Les textes composant ce livre sont de : Bernard Pivot, David Khayat, Roland Courteau,
Alain de la Morandais... L'ouvrage est sous la direction de Jean-Robert Pitte.
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« Marche à pied... de vigne » de Jean-Pierre Xiradakis
Editions Féret 2016, broché 192 p, 17,50 €
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Si le nom de Jean-Pierre Xiradakis ne vous est pas connu, celui de son restaurant La Tupiña à Bordeaux le sera certainement, une adresse bien connue pour la qualité de sa cuisine et sa belle carte de vin.
Jean-Pierre Xiradakis est aussi un marcheur adepte des GR et, à la veille de sa retraite, il a décidé de partir un mois entier averc son sac à dos pour un voyage qui le conduira jusqu’à la terre de ses ancêtres, la Crète. Précisons tout de suite qu’il ne fera pas bien entendu tout le voyage à pied, il utilisera parfois le train, le taxi ou même l’avion, mais il prendra plaisir à parcourir les régions viticoles en marchant, rendant visite au passage à des vignerons fournisseurs et/ou amis. Il a ainsi accompli une bonne partie de la partie française de son expédition à pied.
Il nous raconte son voyage avec ses joies, ses doutes et surtout ses rencontres, toujours enrichissantes. Nous le suivons pas à pas dans son périple qui demande, reconnaissons-le, une inébranlable détermination. Drôle et émouvant, son récit est parsemé de petites tranches de vie et de nombreuses découvertes. Un livre agréable à lire. |
« Le Vin, entre nature et culture » de Azélina Jaboulet-Vercherre
Editions Féret 2016, broché 144 p, 18,60 €
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Sur le sujet de la dégustation de vins, les ouvrages didactiques sont nombreux mais Azélina Jaboulet-Vercherre nous en propose une approche, finalement peu courante, qui privilégie les sensations. Son livre n’est pas un guide de dégustation à proprement parler mais plutôt un ensemble de réflexions prenant appui sur les écrits des philosophes, des poètes, des artistes qui ont forgé notre culture.
L’idée forte sous-jacente est d’accorder une plus grande confiance à nos émotions, de goûter avec ses sens sans craindre de ne pouvoir se conformer aux codes et usages des spécialistes. L’auteure explore ainsi plusieurs facettes de la façon dont le vin déclenche ces émotions. A l’instar de la couverture, le propos est plus une juxtaposition de ces points de vue qu’un déroulé suivant un fil directeur. Il peut en résulter une impression de propos touffu mais en revanche cette construction permet de lire le livre par petites touches, voire dans un ordre quelconque.
Suivant sa sensibilité, certains chapitres paraitront plus intéressants que d’autres. Personnellement ce sont ceux qui replacent notre approche dans le cadre plus général de notre culture, notamment philosophique, qui m’ont paru les plus enrichissants. A noter que Azélina Jaboulet-Vercherre a précédemment signé Florilège de discours savants sur le vin qui répertoriait les écrits sur le vin et le présent ouvrage s’inscrit dans cette lignée. |
« Agenda perpétuel du vigneron » de Ghislaine Dodet
Editions Equinoxe 2014, broché 120 p, 12,00 €
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Présentation de l'éditeur :
Vendanger un raisin sain et parfaitement mûr est fondamental pour produire un vin de qualité. La terre et les couleurs du temps jouent leur partie, et le vigneron travaille sa vigne. Il en contrôle la vigueur, maîtrise le rendement, lutte contre les maladies, prépare le sol pour arriver à une récolte en bon état sanitaire et à un stade de développement optimal. C'est à la saga du vin qui se décline au fil des jours que l'auteur nous convie.
Commentaire :
Il s'agit d'un agenda perpétuel très joliment illustré par Ghislaine Dodet, vigneronne en Bourgogne, à destination des amoureux de vin et de nature. Il détaille le travail de la vigne, semaine par semaine, plus un petit lexique, l'anatomie de la vigne et le calendrier des travaux.
Voici un exemple de page :
Voir plus d'exemples de pages sur le blog de Ghislaine Dodet ... |
« Dictionnaire amoureux du vin » de Bernard Pivot
Editions Plon / Flammarion 2013, relié 250 p, 29,90 €
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Présentation de l'éditeur :
Les mots de Bernard Pivot sont
enfin mis en images. On retrouve dans ces pages beaucoup
d'anecdotes qui ont fait de l'enfant du beaujolais l'un des plus
grands journalistes littéraires. Mais le charnel attrait du vin -
ses robes, ses lieux et ses représentations - ne peut s'épanouir
que s'il trouve l'image soulignant et accompagnant le mot.
Grâce à cette édition
illustrée du Dictionnaire amoureux du Vin, avec plus de 130 photographies
et reproductions de tableaux, le lecteur pourra partager la passion
amoureuse de Bernard Pivot. |
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Première édition : Dictionnaire amoureux du vin, Plon 2006, 476 pages
Extrait de l'avant-propos de Bernard Pivot
:
Je n'avais d'autre légitimité à écrire ce Dictionnaire
amoureux que mon amour du vin, ainsi que mon enfance, pour sa
part la plus libre, passée dans les vignes. J'y ajoute le hasard qui
a sollicité du
vin quelques heureuses interventions sur le cours de mon existence.
Tout cela fait peu, comparé à la science et à l'expérience
des professionnels, qu'ils soient vignerons, oenologues, marchands,
cavistes, sommeliers, journalistes, experts de l'étiquette ayant justement
l'étiquette
d'experts, érudits pipelets de la pipette. Et combien d'écrivains
nés dans un vignoble ou adoptés par une appellation auraient été enchantés
de vinifier tout un livre, d'y célébrer les vins qu'ils ont
appris à écrire avec les mots qu'ils ont appris à déguster
?
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Ce qui m'a déterminé à me lancer dans cet ouvrage, c'est,
au contraire de la double peine, le double plaisir : écrire sur le vin
après l'avoir bu. Je n'étais pas le plus autorisé à le
faire ; je n'avais pas le moins l'envie de remplir des pages après avoir,
une vie durant, vidé un certain nombre de bouteilles. Encore que ce livre
ne soit ni un manuel de dégustation ni un carnet d'adresses. Dans l'édition
et dans la presse, des confrères compétents sont nombreux à guider
le public.
Ce dictionnaire n'est pas non plus une encyclopédie
des vignobles, des cépages, des appellations et de leurs
classements, des travaux de la vigne, des techniques oenologiques.
Ni une histoire universelle de la vigne et du vin. Ni une anthologie
littéraire et artistique. Ni un traité politique,
juridique, médical, religieux sur un sujet très sensible. Voilà qui
occuperait combien de dizaines de volumes ?
Mais il y a un petit peu de tout cela dans ce livre de soif
dont je ne me risquerais pas à affirmer, quoique je vieillisse, sinon dans
du chêne du moins
en touchant du bois, qu'il peut prétendre à quelques années
de garde. Je n'évoque dans les pages qui suivent que ce que je connais,
j'aime, et qui me passionne. Il y a de l'autobiographie, des
lectures, des souvenirs de cuvage, de cave, de table et de zinc, des portraits
d'hommes du vin, des vignobles, des châteaux, des bouteilles, des tire-bouchons,
des tastevins, des dégustations,
des arômes, tout cet arroi d'objets, de sensations et de mots qui accompagne
Casanova dans sa conquête perpétuelle des jolies bouteilles.
Voici cependant l'essentiel : le vin, c'est de la culture. |
« Des hommes, des vins et des émotions » de Nicolas de Rabaudy
Editions du Rocher 2013, broché 250 p, 20 €
Présentation de
l'éditeur :
Voici un ouvrage rare sur les plaisirs, les découvertes, les mystères
de la dive bouteille. Le vin n'existe que si on le nomme. La langue des mots
fait vivre l'or rouge, blanc ou rosé. |
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Tout au long de trente années passées de restaurants menés
par de valeureux chefs aux vignobles de l'Hexagone et aux caves voûtées
où le jus de la treille mûrit dans la pénombre, Nicolas de
Rabaudy, chroniqueur de gastronomie et de vins, s'est forgé une vaste
culture du savoir-boire à travers des dégustations, des dîners,
des rencontres.
Avec des
personnalités issues de l'univers des nobles flacons, propriétaires
et châtelains comme les Rothschild, Alexandre de Lur Saluces, Aubert
de Villaine (domaine de la Romanée Conti), Michel Delon, Jean-Michel
Cazes, Jean-Claude Berrouet, May-Eliane de Lencquesaing, Jean-Eugène
Borie, qui lui ont transmis l'art de bien déguster et la vérité des
crus d'exception. Il y a au fil de ces pages quelqu'un pour vous
initier : les sommeliers Philippe Bourguignon, Eric Beaumard, Olivier Poussier,
Enrico Bernardo, Philippe Faure-Brac, les diacres du vin, et les collectionneurs
comme François
Audouze et Michel Chasseuil, mémoires des vins anciens.
Plus on comprend
le secret du verre, plus on s'approche de la sève, plus
le plaisir vous saisit et le bonheur de boire est là. |
« Le petit roman du vin » de Christian Millau
Editions du Rocher 2010, relié 128 p, 9,90 €
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Ce petit livre de Christian Millau, co-fondateur des guides GaultMillau,
est un recueil de 14 textes sur le vin et la dégustation.
Les sujets sont variés, ce sont des souvenirs, des anecdotes,
des dégustations, des rencontres. Toutes ces histoires sont
intéressantes, amusantes le plus souvent, écrites dans
un style léger et clair.
Le format du livre est très mignon, petit (13 x 16 cm) mais
joliment relié avec une couverture dure. Il est vraiment très
agréable à prendre en main (et peut même se glisser
dans la poche). Voilà un petit livre qui se lit avec grand
plaisir.
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« Le Vin et l'Amour » de Philippe Brenot
Editions Féret 2009, relié 168 p,
49 €
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Sous-titre : « Entre littérature, sexe et sentiments »
Le vin et l’amour ont de tous temps entretenus des liens étroits.
Souvent décrits avec les mêmes mots, ces deux « ivresses
des sens » se mêlent aussi bien dans notre imaginaire
que dans l’Art.
Philippe Brenot se penche avec attention sur cette connivence pour
en rechercher l’origine et les raisons. Loin d’être
superficiel (Philippe Brenot est, rappelons-le, médecin psychiatre
et dirige l’enseignement de sexologie à l’université Paris
V), son texte est une étude très intéressante
: qu’il étudie la nature des élans amoureux sous
toutes ses formes ou qu’il examine l’origine et les pratiques
de l’ivresse amoureuse, il le fait toujours avec une certaine
profondeur, notamment en s’appuyant sur les occurrences dans
la littérature et la peinture. Son texte reste toutefois très
abordable et facile à lire.
La présentation du livre est superbe : le texte est largement
illustré par des reproductions de peintures, très souvent
pleine page et même double-page. La qualité de la reproduction
est parfaite. L’ouvrage peut ainsi se feuilleter de nombreuses
fois avec toujours le même plaisir visuel. L’éditeur
fait montre, une fois de plus, d’indéniables qualités
dans l’édition de beaux livres.
Le vin et l’amour est un très beau livre qui
procurera beaucoup de plaisir aux amoureux du vin et aux amoureux
tout court… |
« Les femmes et l'amour du vin » de Ségolène Lefèvre
Editions Féret 2009/2017, broché 160
p, 19 €
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Que ce soit dans le domaine de l’oenophilie (les amateurs
de vin) ou de l’œnologie (la création du vin),
les femmes ont été très longtemps mises à l’écart
du fait de diverses croyances sans aucun fondement et de préjugés
sociaux. Ce n’est aujourd’hui plus le cas, les pratiques
et mentalités ayant lentement évolué depuis
une trentaine d’années. Les femmes à la tête
de domaines viticoles sont de plus en plus nombreuses et les excellentes
dégustatrices le sont encore plus. Avec Les femmes et
l'amour du vin, Ségolène Lefèvre nous propose
de mieux regarder le parcours accompli. Le regard qu’elle porte
est à la fois sociologique et historique.
Ségolène Lefèvre démarre son étude
par l’analyse de l’évolution des 30 dernières
années qui a permis aux femmes d’échapper à l’ostracisme
dont elles étaient victimes, se plaçant ainsi dans
la lignée directe des quelques pionnières à la
tête de grands domaines. Puis c’est en se penchant sur
toute l’histoire du vin, depuis Babylone jusqu’au XXe
siècle, que l’ouvrage montre toute sa substance. Cette
partie historique est d’un intérêt qui va même
au-delà de son sujet car, pour bien montrer la place de la
femme dans le monde du vin à toutes ces époques, l’auteur
doit analyser et exposer l’ensemble des comportements sociaux
liés à la consommation du vin, en l’illustrant
d’exemples souvent précis. |
L’ouvrage est émaillé de courts
interviews de grandes professionnelles actuelles du vin. Leurs réponses à quelques
questions simples permettent d’appréhender le parcours
accompli et la diversité des approches. Historiquement et
sociologiquement, Les femmes et l'amour du vin est un livre
particulièrement intéressant à lire, aussi bien
pour les professionnels que pour les amateurs… qu’ils
soient hommes ou femmes d’ailleurs. (Nouvelle édition en 2017) |
« Le vin sur le divan » de Céline Simonnet-Toussaint
Editions Féret 2006, broché 160
p, 30 €
Docteur en psychologie, Céline Simonnet-Toussaint
se penche dans cet ouvrage sur la perception du vin dans notre société et,
en particulier, par les jeunes adultes. Sous-titrée « Des
représentations sociales aux représentations intimes »,
son étude nous montre l'interrelation entre l'image sociale
du vin et les représentations individuelles. |
Dans la première partie, l’auteur fait une première
approche de la représentation sociale du vin, basant son étude
sur des interviews de jeunes adultes. Elle nous permet d’entrevoir
les différentes facettes, et aussi la puissance, de la représentation
collective du vin, cette force qui permet d'en gommer les images
dépréciatives (accident, alcoolisme, exclusion sociale)
car les connotations positives (joie, harmonie sociale, identité)
sont bien plus prégnantes.
La seconde partie de l’ouvrage replace le vin dans une dimension
plus individuelle, essentiellement dans le cadre de la famille et
de sa représentation. Le rôle et la place du père
constituent bien entendu le pivot autour duquel s’articulent
nos comportements face au vin. Là encore, Cécile Simonnet-Toussaint
s’appuie sur des entretiens, plus poussés cette fois,
avec de jeunes adultes. Le fait de se concentrer sur des jeunes adultes
permet de mieux cerner certaines relations.
Puisqu'il existe actuellement une réelle problématique
du marché du vin, notamment sur les 20-30 ans, il ne fait
nul doute que ce livre intéressa les professionnels de la
communication. Mais il est aussi très intéressant pour
un simple amateur, car il nous permet de mieux comprendre notre comportement
et aussi d’appréhender l’importance du rôle
social du vin, sujet assez fascinant du fait de l'ampleur de la portée
de ce rôle dans notre société occidentale. |
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« Petite philosophie de l'amateur de vin » de Thierry Tahon
Editions Milan 2005, collection Pause Philo, broché 206
p, 15 €
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Thierry Tahon est professeur de philosophie dans un lycée
de la côte basque. Tenter de comprendre en quoi consiste la
passion du vin, voilà d’après l’auteur
lui-même l’ambition de ce livre paru dans la collection
Pause Philo : « La philosophie ne peut prendre son sens que
si on l’applique aux défis du quotidien. »
L’auteur s’applique ainsi à démonter nos
mécanismes de pensées et de comportement en empruntant
trois grands axes de réflexion : « Déguster » en
prenant l’exemple de la préparation d’une dégustation
entre amis oenophiles, « S’enivrer » illustré d’une
beuverie lors d’un salon du vin, une partie plus sur l’ivresse
proprement dite et donc s’appliquant un peu moins à l’amateur
de vin (et qui, soit dit en passant ne donne pas franchement envie
de se rendre au salon en question…) et enfin « Rêver »,
une partie où Thierry Tahon aborde plusieurs sujets et angles
de vue, allant du vin comme élément pour briller en
société jusqu’à ses réflexions
sur le film Mondovino. |
Ce livre est très abordable, il se lit facilement.
Il présente l’intérêt de nous proposer
de prendre du recul, ce que toute passion empêche bien souvent
de pouvoir faire. J’ai quelquefois regretté que l’auteur
n’approfondisse pas plus encore une certaine voie ou une autre,
mais c’est après tout le propos de ce livre, de nous
proposer des thèmes de réflexion que l’on peut
poursuivre à loisir. |
« Slow Food : Manifeste pour le goût et la biodiversité » de
Carlo Petrini
Editions Yves Michel 2005, broché 210 p,
14,50 €
L’association Slow-Food a été fondée
en 1989 par l’italien Carlo Petrini en réaction à l’expansion
du fast-food dans notre mode de vie actuel. Plutôt que de se
définir ou se manifester dans la réfutation et l’opposition
aux aliments uniformisés et industrialisés, l’association
a choisi de chercher à mettre en avant en avant la notion
de « goût » et de soutenir les initiatives qui
vont en ce sens. C’est cette philosophie que nous expose ce « Manifeste
pour le goût et la biodiversité », écrit
par le fondateur de cette association devenue maintenant un mouvement.
Après un rapide historique de la naissance de l’association
Slow-Food, Carlo Petrini enchaîne tout de suite sur l’importance
de préserver la notion de terroir et surtout de conserver
la diversité. Mise à mal par l’uniformisation
engendrée par notre mode de vie et les canaux de distribution
standardisés, c’est cette diversité qui est effectivement
la meilleure garante du goût. Dans les chapitres suivants,
l’auteur expose les initiatives prises par l’association
pour relancer l’éducation du goût.
Que vous vouliez mieux connaître Slow-Food ou, simplement,
que vous soyiez un tant soit peu préoccupé par l'évolution
de nos modes d'alimentation, vous trouverez certainement ce livre
intéressant à lire. L’uniformisation des goûts
et des produits est bien le danger principal qui plane sur notre
alimentation en général et aussi, sur le domaine des
vins en particulier. |
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Pour en savoir plus : Site internet de Slow-Food
France - de Slow-Food
Italie |
« Le Vin en Fêtes - de Dionysos à saint Vincent » de
Marc Lagrange
Editions Féret 2003, broché 192
p, 16 €
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Marc Lagrange nous invite à nous pencher sur les cérémonies
rituelles basées autour du vin. Sa première approche,
historique, s'articule en trois volets:
- La Grèce antique, qui voit les premières manifestations
du culte du vin, réservé à Dyonisos.
- L'époque romaine, plus troublante avec ses bacchanales,
déviantes et un peu terrifiantes.
- Et enfin, le culte plus récent autour de Saint-Vincent.
L'auteur évoque l'épouvantable martyre de Saint Vincent
(IVè siècle) et le culte qui s'est développé autour
de ses reliques, qui ont suivi un parcours mouvementé. Il
termine par les différentes explications possibles au fait
qu'il ait été choisi comme saint patron de la vigne
et du vin.
Toute la seconde moitié du livre est consacrée à la
description des cérémonies actuelles, avec bien entendu
au premier rang les fêtes de la Saint-Vincent du sud de la
Bourgogne. Une centaine de confréries sont ensuite passées
en revue, département par département.
Personnellement, j'ai plus apprécié le côté historique,
bien documenté (le texte abuse même un peu des notes
de bas de page), mais il ne fait nul doute que ce livre séduira également
les amateurs de confréries et de cérémonies
bachiques. |
« Du Vin » par Claude Fischler
Editions Odile Jacob 1999, broché 208 p,
14 €
Plusieurs sujets concernant le vin sont abordés, sans obligatoirement
de liens entre eux, et cet assemblage évoque un peu une discussion à bâtons
rompus.
Personnellement j'attendais d'un sociologue qu'il porte un regard
un peu plus pointu sur nous autres, amateurs (et consommateurs) de
vins, et aussi sur le monde du vin en général. C'est
un sujet en effet assez riche... avec toute une palette de comportements,
de motivations variées. |
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Autres livres sur les Plaisirs du vin :
(non lus mais certainement dignes d'intérêt)
Le Questionnaire du vin
de Jay Mcinerney
(2012) |
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Dictionnaire
philosophique
et subtil du vin
de Thierry Tahon
(2011) |
Le désir du vin
à la conquête
du monde
de Jean-Robert Pitte
(2009) |
Le vin
et le Divin
de
Jean-Robert Pitte
(2004) |
Anthologie du
vin et de l'ivresse
en Islam
de Malek Chevel
(2008) |
L'âme du vin
de Maurice
Constantin-Weyer
(1932 / 2008) |
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