« La Cave impériale » de Bruno Albert
Editions Féret 2016, broché 222 p, 17,50 €
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Présentation de l'éditeur :
Dans le troisième volume de cette saga historique, l'héroïne Bérénice de Lignac nous emmène avec elle aux quatre coins du monde, des Pyrénées en passant par le Mexique, jusqu'en Orient pour nous faire découvrir les véritables sources du vin. Sans omettre la géopolitique du temps, prétexte à la narration de scènes cocasses vécues par des personnages parfaitement déjantés dans de merveilleux décors. Biarritz, Oran, Amérique, Bosphore, Suez...
La Cave impériale captivera aussi bien les lecteurs des premiers tomes, que ceux qui ne connaissent pas encore le monde de Bérénice de Lignac. La suite d'Un souper en Médoc et du Conclave de Bordeaux possède le charme des précédents romans, permettant d'accéder sans peine à l'onctuosité des situations pleines de fantaisies, riches en dialogues romanesques et vignobles exotiques.
Sous sa plume légère, Bruno Albert nous livre ici un récit passionnant et savoureux sur le vin majestueux du Second Empire français. En dehors de la France, en l'occurrence. Comme une respiration entre deux Bordeaux. |
« Le Conclave de Bordeaux » de Bruno Albert
Editions Féret 2014, broché 160 p, 14,50 €
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Présentation de l'éditeur : À Roque de By, Bérénice coulait les jours fluides d'une jeune femme dévouée à son mari. Elle tâtait le monde à la façon d'une jeune lionne qui n'avait pas encore quitté son territoire. La petite sauvageonne de Soulac qui courait la plage et le marais, est devenue mère et épouse. En dépit des meilleures résolutions possibles, son projet de vie lui paraît encore fort insuffisant. Dans le contexte des premières années du Second Empire, Madame de Lignac, pour partie diplomate, pour partie amazone, déplace les frontières de son propre statut.
Avec elle, au-delà du Médoc, remontons l'estuaire de Port de By en Médoc au Sanctuaire de Verdelais surplombant la Garonne et le Sauternais.
Visitons les maisons de vin huppées et les propriétés girondines qui s'apprêtent à vivre le classement de 1855.
Fondons-nous dans ces décors provinciaux et subtils, ces fauteuils généreux au sortir d'agapes. Retrouvons avec bonheur, paysages, vignobles et personnages romanesques d'Un Souper en Médoc. |
« A l'aveugle » de Jean-Charles Chapuzet
Editions Glénat 2013, broché 128 p, 12,90 €
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Présentation de l'éditeur :
Par une chaude nuit d'août comme les berges du Rhône en connaissent,
un couple de jeunes vignerons célèbre son mariage. Pendant
qu'ils dansent du côté de Signargues, leur plus belle
parcelle est vendangée clandestinement. Ce vol de grenache n'est pas
du goût d'Hippolyte Lapaque, qui compte
coincer fissa les malfrats. S'il savait ce qui l'attend ! Pris dans
un drôle de micmac entre Avignon, Saint-Pantaléon-les-Vignes
et Rochefort-du-Gard, Lapaque risque bien d'y laisser sa peau...
Qui est Hippolyte Lapaque ? Un nez et un palais incollables. Ancien
taulard, il est devenu journaliste expert en vin, un tantinet acariâtre,
amoureux impénitent, imprudent,
imbuvable, improbable, inconsolable, un peu tout ça.
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« Un souper en Médoc » de Bruno Albert
Editions Féret 2013, broché 144 p, 14,50 €
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Présentation de l'éditeur : "Un souper en Médoc débute par la chevauchée de deux amis, un prêtre et un fonctionnaire, se rendant en Médoc où un repas mondain va être donné en leur honneur. Dans le petit paradis de Bérénice de Lignac, le festin rapidement épicé par des échanges sans fard, résonne des longs monologues de l'Abbé Champion royaliste ultramontain, d'un républicain piquant, François Richier et d'un restaurateur visionnaire, Antoine Trouche. Un pharmacien méridional flanqué d'un clerc de notaire à la mine sombre compte les points. Des dames observent et Jérôme, le mari, s'ennuie. Aucun des personnages n'est ni totalement réel ni complètement imaginaire. Si ces gens-là n'ont pas existé, tout donne à penser que d'autres en ont porté les parures". Septembre 1849. C'est la fin des vendanges en médoc. L'orage menace.
L'auteur :
Né à Bordeaux en 1957, juriste diplômé en sciences
politiques, ancien auditeur de l'Institut des Hautes Etudes de Défense
Nationale, Bruno Albert est spécialiste de communication institutionnelle,
de gouvernance locale et de question de défense. Chevalier dans l'Ordre
Nationale du Mérite, il présente ici son premier roman, "libéré des
contraintes de la prose et de la prise de parole publique conventionnelle". |
« La revanche du Gringet » de Jean-Marc Carité
Editions Utovie 2012, broché 256 p, 12 €
Ce troisième volume de la série La part des
Anges continue de nous faire
suivre l'inspecteur Lecaonet
dans ses enquêtes
délicates. Cette fois, c'est au pied du Mont Blanc
que se profile une affaire peu
reluisante : un affairiste sans
scrupule tente par tous les moyens
de racheter des vignes pour y
construire des chalets de luxe...
Ce nouvel épisode nous permet de mieux faire connaissance avec un vignoble
trop peu connu et un cépage unique au monde qui l'est encore moins :
le Gringet.
Voir aussi le 2e volume de la série : Araignée
rouge et cigogne noire ...
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« Araignée rouge et cigogne noire » de Jean-Marc Carité
Editions Utovie 2011, broché 240 p, 12 €
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Araignée rouge et cigogne noire est un roman policier qui
nous plonge au cour d'une appellation (fictive) du sud-ouest limitrophe
de Bordeaux, sous la coupe de quelques notables. Il y est question
d'un insecticide interdit mais qui semble toujours fabriqué,
d'une cave coopérative peu regardante à la qualité et
d'un médecin sans scrupules à la tête d'une clinique.
Il s'agit de la seconde enquête du lieutenant Lecoanet, personnage
créé par Jean-Marc Carité ; journaliste
bien connu et défenseur de longue date des vins bio. Son enquêteur
a l'avantage d'être non seulement brillant pour démêler
le vrai du faux et démasquer les vrais responsables, mais
aussi un oenophile gourmand des bonnes choses.
Ce polar, qui pointe du doigt des pratiques qui semblent d'un autre âge,
se lit avec plaisir. Il est à la fois distrayant et édifiant.
Précédent volume des enquêtes du lieutenant Lecaonet :
La
part des anges, Tome 1 : Pourriture noble et vengeance tardive
Dans un domaine bordelais prestigieux,
le corps du propriétaire est retrouvé dans une cuve.
En plein Vinexpo, le commandant Lecoanet va devoir faire preuve de
beaucoup de doigté pour résoudre cette sombre affaire... |
« Verticale » de
Jean-Charles Chapuzet
Editions Féret 2009, broché 160
p, 16 €
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Avec son roman Verticales, Jean-Pierre Chapuzet nous
fait découvrir la région des Côtes de Bourg et
ses vins d’une manière originale. Féru d’Histoire
et de vin, son jeune héros vient en effet passer ses vacances à Bourg
avec sa jeune amie. Ce voyage qui semble sans histoire au début
va se complexifier quelque peu…
Le roman se lit très facilement et nous permet de mieux connaître
l’Histoire de cette ancienne ville fortifiée qui, du
fait de son placement stratégique au confluent de la Garonne
et de la Dordogne, a souvent joué un rôle important.
L’auteur nous fait aussi visiter quelques domaines, par l’intermédiaire
de son héros du moins (y compris Roc de Cambes…) Les
noms des domaines sont réels. Voilà une façon
très plaisante et vivante de mieux connaître une région
viticole.
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« House of Joy » de Sarah-Kate Lynch
Editions Doubleday 2007, relié 365 p, 13 £ /
16 € - (livre en anglais)
Ce roman a pour cadre une maison de champagne de la
vallée de la Marne : le décès du père
va forcer Clémentine à partager le domaine avec sa
demi-sœur qu’elle n’a vue que deux semaines de toute
son existence. La cohabitation sera difficile et de nombreuses surprises
les attendent. |
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L’histoire est particulièrement prenante et ce roman
fait partie de ces livres qu’il est difficile de lâcher
une fois passées les 50 premières pages. L’auteur
a un réel talent pour bien doser les évènements
et rebondissements. Certains lecteurs pourront trouver qu’elle
joue un peu trop de la pédale romance par moments, mais cela
fonctionne bien et son histoire est assez émouvante.
La vie et le travail d’un vigneron champenois forment la colonne
vertébrale du livre qui se déroule en fait sur une
année entière ce qui permet d’assister aux grands
travaux qui ponctuent la vie du vigneron en Champagne.
Pour écrire ce roman, la néo-zélandaise Sarah-Kate
Lynch s’est abondamment documentée et fait plusieurs
séjours en Champagne. Cela se sent très nettement à la
lecture du livre. Son héroïne, Clémentine Peine,
cherche à faire de la qualité et les opérations
décrites sont effectivement celles d’un travail dans
une optique de qualité. On n’est donc pas étonné de
lire dans les remerciements qu’elle a pu bavarder avec Rémi
Krug et qu’elle s’est largement inspiré de la
Maison Tarlant à Oeuilly quant au style de domaine et de champagnes
produits. |
Romanesque à souhait et facile à lire,
ce livre a fort bien marché aux antipodes avant d’être édité en
Grande-Bretagne. La Fox aurait déjà acquis les droits
pour en faire un film. Il ne nous reste plus qu’à espérer
voir une traduction française…
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« Margaux interdit » de Gilles du Pontavice
Editions La Truite de Quenecan 2007, broché 222
p, 15 €
Gilles du Pontavice, expert en vins, nous propose ici un roman
basé autour d’un hypothétique 58e cru classé,
un margaux fabuleux qui aurait été retiré du
classement à la toute dernière minute pendant l’Exposition
Universelle de 1855. Redécouvert par un antiquaire en vins
160 ans plus tard, il réservera bien des surprises à ceux
qui l’approcheront, bien au-delà de ses fantastiques
qualités gustatives.
Certes l’histoire peut évoquer le fantasme de tout
grand amateur/négociant de vieux vins (découvrir un
cru inconnu qui surpasse tous les vins connus) mais l’auteur
parvient à lui donner une dimension supplémentaire
en maniant habilement le mystère et même le surnaturel.
Son récit se révèle être assez captivant.
Le roman est d’autant plus intéressant pour l’amateur
de vins que Gilles du Pontavice parsème son récit de
descriptions très précises de dégustation, de
réflexions sur le charme des vieux vins et sur la façon
de les manier, de discussions sur le terroir de Margaux. En outre,
certains chapitres se situent en 1855 et nous assistons, de façon
particulièrement vivante, à la mise en forme du fameux
classement des crus médocains.
Le roman est d’une lecture facile et nous fait passer un agréable
moment. Voilà une façon très originale et plaisante
d’entrer dans le monde des très vieux vins. |
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« Le vin de la liberté » de David Haziot
Editions Robert Laffont 2000, 630p, 23 €
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Ce roman historique met en scène l'éveil de Louis
d'Estournel à la viticulture, sur une toile de fond de Révolution
Française, de 1789 à la mort de Robespierre en 1794..
Il s'agit d'un roman car, comme
le précise l'auteur dans sa postface, on ne sait que très
peu de choses sur la vie avant 1811 du créateur du Cos d'Estournel,
mais le récit est plausible.
L'auteur nous fait ainsi vivre
la transformation d'un vin familial en futur grand cru ; Les détails
viticoles n'apprendront rien aux professionnels mais sont suffisants
pour ravir l'amateur de bon vin. Détail amusant : c'est un
critique anglais du nom de Lawton, sorte de Robert Parker du XVIIIè siècle,
qui visitait les domaines et fixait les prix de chaque vin, en primeur,
avant élevage.
De plus, David Haziot nous fait
vivre la Révolution Française, de l'intérieur,
par les yeux des proches de Louis d'Estournel, à Paris et à Bordeaux.
Cette partie, plus historique pourrait-on dire, est plus qu'une toile
de fond car elle tient la plus grande place dans ce livre de quelque
600 pages. Elle se révèle palpitante, mais le lecteur
avide de lecture sur la viticulture pourra ressentir une certaine
frustration.
J'ai personnellement dévoré ce livre, et en recommande
la lecture, à condition d'être un tant soit peu attiré par
les romans historiques. |
Le
livre a également paru en édition reliée et aussi en édition
de poche chez J'ai Lu. Cette dernière édition semble elle-aussi épuisée
mais on peut encore la trouver parfois. |
« L'enfant des Vignes » de Dominique Gondard
Editions Stock 2002, 352 p, 20 €
Ce roman historique nous plonge dans la Bourgogne du 18è siècle.
Un enfant trouvé, ayant passé une partie de sa première
enfance dans une cave, manifeste dès l'adolescence des dons
particuliers: Il parvient à reconnaître au nez les vins
des différentes parcelles. Son parcours va nous permettre
de partager la vie d'un négociant bourguignon, à la
veille de la Révolution.
Le livre se lit aisément et avec plaisir mais c'est justement
le côté trop facile qui finit par gêner quelque
peu : Tout y paraît trop embelli, trop idéalisé,
beaucoup de personnages sont très typés et l'histoire
finit par paraître artificielle. On ne sent pas cette base
historique qui soutenait le livre de David Haziot "Le vin de
la liberté", qui se passe presque à la même époque
dans le bordelais.
Certes, c'est bien au 18è siècle que la notion de « climat » a
pris de l'importance en Bourgogne, mais mis à part la description
assez précise de quelques coutumes locales, on sent que l'auteur évite
de trop entrer dans le détail.
En tant qu'amateur de vins, j'aurais aimé voir certains éléments
approfondis : le transport fluvial du vin jusqu'à Paris, les
rapports du héros avec les viticulteurs et avec l'abbaye de
Cîteaux, par exemple.
Malgré ces réserves, le livre demeure recommandable
dans la catégorie des livres faciles d'accès. |
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« Les vignes de Sainte-Colombe / La lumière des collines »
de Christian Signol (Editions Albin Michel 1996-97)
(Livre de poche: 6,10 € chaque)
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Ce roman en deux parties met en scène une grande propriété viticole
près de Narbonne et nous conte son évolution sur une
centaine d'années de 1870 à 1960.
C'est l'histoire de deux familles, chacune à une extrémité de
l'échelle sociale, dont les destins sont imbriqués,
et aussi soumis au contexte viticole, souvent difficile. Le côté historique
tient également bonne place, que ce soit la révolte
des vignerons de 1907 ou les événements mondiaux, essentiellement
les quatre guerres qui marquèrent tragiquement cette période. |
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Globalement le livre se lit très facilement
et donne une impression de « littérature facile ».
On sent que l'auteur a voulu faire une grande saga, avec des personnages
assez typés, assez conventionnels. Certaines «ficelles» sont
un peu grosses, telle cette répétition d'amours impossibles.
Les meilleures sections du livre restent celles où l'aspect
historique est le plus fort, et notamment la révolte de 1907
et la seconde guerre mondiale. Pour l'amateur de vins, cette saga
revêt un intérêt certain. |
Ce roman est également disponible en édition
reliée à 21 € environ : Tome 1 Tome
2 |
Autres romans liés au vin :
(non lus mais certainement dignes d'intérêt)
Les Bateliers
du Rhône
de
Françoise Bourdon
(2012) |
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Saint-Petrus et le saigneur
de
Jean-Pierre Alaux
et Noël Balen
(2011) |
Château
l'Arnaque
de
Peter Mayle
(2010) |
Cocktail cruel :
De Côtes d'Armor
en Côtes de Beaune
de Yann Venner
(2010) |
Descente aux
grands-crus
de
Paul Torday
(2009) |
Quai des Chartrons
de
Jean-Paul Malaval
(2002/2010) |
AOC : Assassinats
d'Origine Contrôlée
de Richard et Éric
Le Boloc'h
(2007) |
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Romans policiers dont l'intrigue
se déroule dans le milieu du vin :
18 volumes signés Jean-Pierre Alaux (voir la
liste sur son site) |
Flagrant délit
à la
Romanée-Conti
de
Jean-Pierre Alaux
et Noël Balen
(2006) |
Boire et déboires
en Val de Loire
de
Jean-Pierre Alaux
et Noël Balen
(2006) |
Coup de tonnerre dans les Corbières
de
Jean-Pierre Alaux
et Noël Balen
(2007) |
Cauchemar
dans les
Côtes de Nuits
de Jean-Pierre Alaux
et Noël Balen
(2004) |
Vengeances tardives
en Alsace
de
Jean-Pierre Alaux
et Noël Balen
(2005) |
Noces d'or
à Yquem
de
Jean-Pierre Alaux
et Noël Balen
(2004) |
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